Chapitre 6, La fin d'une histoire...

 Elle était anxieuse. Elle craignait l'attitude d'Andreas lorsqu'il apprendra sa grossesse...

Tu rentres?

Aube: Non, je vais à la bibliothèque.

Tu l'adores, non?

Aube: La bibliothèque? J'adore lire... 

Tu y allait quand tu était enfant? ... D'ailleurs, tu viens de quelle ville?

Aube allait répondre quand le souvenir lui revient en mémoire... Les cris, la peur, le chagrin, sa soeur... Elle se sentit vasiller et se posa dans un confortable fauteuil beige.

Elle agrippa un livre et commença sa lecture. Mais Eoz voulait à tout pris savoir.

Pourquoi refuses-tu de me parler de ton passé? Il est si terrible que ça?

Aube *chuchote*: Il... Il y a des choses que je rêve d'oublier...

Mais... Peut-être qu'en parler t'aideras?

La jeune femme secoua la tête en signe de négation. Eoz ne pouvait pas comprendre... Ou du moins, pas tout de suite. Elle avait longtemps crut que se taire éteindra cette triste flamme, mais au contraire... Elle reposa son attention sur son livre et choisit de ne pas répondre.

Lorsque la nuit fut tomber, Aube rentra chez elle. En remarquant la lumière allumée, elle comprit qu'Andreas était rentré, et qu'il allait découvrir sa grossesse.

Elle se força à sourire.

Aube *pour elle même*: Il va bien le prendre. Andreas m'aime, il va accepter ce bébé. Il... Il m'aime...

Andreas: Bonjour ma chérie, comment vas-tu?

Il s'aprocha d'elle et l'embrassa doucement. Le coeur d'Aube fut soulevé par une vaue de bonheur et d'amour.

Elle s'ecarta letement de lui et murmura d'une voix calme, posée et basse: "Je suis enceinte". Andreas la regarda quelques instants, stupefait. Puis, il s'eloigna d'elle.

Aube sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle l'entendait murmurer, mais sans en comprendre le sens. Elle s'aprocha prudemment de lui et l'enlaça.

La jeune femme sentit le corps de son petit ami se raidir. Elle laissa échapper une larme, consciente de la colère d'Andreas. Les secondes 'écoulèrent sans qu'aucun des deux ne fit un geste. Mais soudain, Andreas se dégagea brutalement et se tourna face à elle.

Andreas *furieux*: C'est une blague c'est ça? Et bien elle n'et absolument pas drôle! 

Aube *déboussolée*: Je... J'attend vraiment notre enfant Andreas. Notre enfant.

Andreas *hurlant*: Tu te rend compte que notre vie va totalement changée! Plus de fête! Plus de sortie! Et tu compte l'élever avec quel argent! Je viens juste de me faire embaucher, et toi, tu trouve le moyen de lapider tout notre argent! 

Aube: Andreas...

Andreas: J'en ai marre, MARRE!

Il se tourna et frappa la petite table en bois avec ses poings. Aube le suivit du regard. Elle s'écroula au sol. Elle se sentait tellement coupable! Elle aurait dut avorter, prendre la pilule... Faire quelque chose! 

Andreas: Comment on va faire... Trop tard pour avorter, il va falloir l'abandonner...

Aube butta sur le dernier mot. Abandonner... Abandonner le bébé... Son bébé... Non, jamais. Elle prit son courage à deux mains.

Aube *timidement*: Andreas... Je... Je veux le garder, ce n'est pas de sa faute. On n'a pas le droit de le punir. 

Andreas se précipita vers elle et la secoua.

Andreas: Mais enfin Aube! On ne PEUT PAS le garder! Tu es d'une telle naïveté... Réveilles-toi!

Aube sentit les larmes couler sur ses joues.

 Andreas: Bon, on en parlera demain. Je vais prendre une doucher et dormir sur le canapé ce soir...

Il la lacha et sortit de la pièce. 

Je... Je suis désolée ma belle...

Aube resta silencieuse quelques minutes.

Aube *murmure*: C'est... c'est ma... c'est ma faute... Entièrement ma... ma faute...

***

Aube pleura longtemps. Sentir le lit vide à coté d'elle était une torture. Plusieurs fois, elle réprima l'envie d'aller se blottir contre Andreas, dans le salon, mais elle était terrifiée à l'idée qu'il puisse la repousser, encore. 

Finalement, elle trouva le sommeil. Elle ne le vit donc pas entrer et la regarder longuement.

Il croisa les bras. Elle était si belle dans son sommeil... Mais il ne pouvait pas se le permettre, pas maintenant qu'il avait un bon emploi... Tant pis pour Aube, après tout, il ne coptait pas rester avec elle éternellement...

Il sortit de la maison, sa valise à la main, et il monta dans le taxi.

Peut être la reverrait-il, peut être pas. Seul le destin lui dira. 

***

Aube: Bonjour Eoz...

Bonjour ma belle... Bien dormis?

Aube: Tu veux la vérité? J'ai dormie hyper mal... 

Je m'en doute bien...

Aube: Bon, je vais aller voir Andreas.

Euh, une seconde...

Aube ne l'écouta pas et se récipita dans le salon.

Vide. Elle fouilla chaque pièce, chaque portion du terrain. Vide. Il n'était plus là. Il était partit. 

Elle pleura. Elle crut que jamais ses yeux ne se tariraient. Elle ne bougeait presque plus, ignorant presque la faim, la saleté et l'envie de dormir. Elle envisagea même de mettre fin à ses jours, mais il y avait le bébé... Elle n'avait pas le droit de le priver de la vie, pas le droit de le priver de mère. Elle savait parfaitement l'effet qu'une telle chose pouvait avoir sur un enfant. Sur des jumelles.

Maintenant qu'elle était seule, ses vieux souvenirs l'assiégaient. Eoz tenta vainement de lui parler mais Aube l'ignora. Elle vivait presque exclusivement dans ses souvenirs. Elle revivait son enfance à Hidden Spring, le visage attentionné de son père, la chevelure éclatante de sa mère et ses jeux avec Lune... Puis l'accident. Il tournait en boucle dans sa tête, tel une roue démoniaque.

Soudain, elle senti un coup. Son futur enfant venait de lui donner un coup. Cela n'était certes pas volontaire mais cela la réveilla. Cet enfant avait besoin d'elle. Elle ne pouvait pas rester là sans rien faire, à attendre que le temps passe et efface ses blessures. Aube se releva et alla dans sa chambre.

Elle s'habilla, après plusieurs jours dans un cocon de tristesse.

Aube... J'ai bien crut ne plus te revoir...

Elle resta silencieuse. 

Aube... Je sais que tu ne peux t'empêcher de penser à Andreas mais... Tu dois vivre. Pour ton bébé. Et puis, je suis là moi! 

Oui, quelque part, Eoz avait raison. Lorsque le bébé arriverait, elle devrait sourire, rire, se conduire comme une excellente mère... sans papa. Mais il y aura toujours Eoz. Jamais elle ne la quittera. 

Aube: Tu as raison. 

J'ai toujours raison. Bref, tu as des idées de prénoms?

Aube: Oui...

Aube *amusée*: Mais je ne te les dirais pas!

M'en serait doutée tiens! 

Aube était affligée, triste, déprimée, mais pour son futur enfant, ce petit être qui vivait pour l'instant au fond d'elle, elle devait être heureuse.

Ah, le simlish... 

Aube *distraite*: Tu vas encore faire un discours philosophique?

Nop, pas cette fois. Je disais juste ça en entendant le langage particulièrement étrange du présentateur.

Aube: Comme si tu ne le comprenais pas...

Je le comprends, certes, mais je ne le trouve pas moins étrange.

Aube: Mais oui, mais...

Mais?

Oh! Ma belle Aube, je crois que tu louches.

Aube: ...

Aube?

Aube: AAAAAAAAAAHHHHHHH!!!

B?

Aube: Aïe..Mon Dieu... C'est... AAAHHH!

Aaaah! J'ai compris! Direction l'hopital!

Aube: Viiiite!

Elle entra dans l'hopital avec la boule au ventre. D'ici quelques heures, elle devra assumer sa vie de mère célibataire. 

Lorsqu'elle entra en salle d'accouchement, elle était terrifiée. L'attente fut longue, bien qu'elle n'eu pas mal suite à la péridurale. Et quand les cris du bébé résonnèrent, elle se sentit... joyeuse. 

Chapitre 7, ... et le début d'une autre.

Comments

[pinssophie]

Andreas dit qu'il "ne comptait pas rester avec elle éternellement" : c'est ça les enjoleurs, ça passent d'une nana à l'autre et drague tout ce qui bouge !

La pauvre ! ! :-(

[Maheina]

Ah oui ? *^*

[Maheina]

T'es pas assez sadique avec Aube x)

('fin, pas toi, la créa qui parle, niveau scénar. Hem... →.→)

[Eoziaah]

x)

[Ange]

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH LE LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAACHE !

bébébébébébébébébébébébébébébébébébébébébébébébébé :!!!!